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La croisière 2015 de Bellatrix
27 mars 2015

2015-03-23 Blog 8 Dimanche 22 mars : Barahona

2015-03-23 Blog 8

 

Dimanche 22 mars : Barahona

Après avoir récupéré le Despacho de sortie de la République Dominicaine et nous être fait délester au passage de 50$ ; 20 pour le Despacho et 10$ par personne pour le tampon sur le passeport, nous passons au musée Maria Montez née à Barahona mais il est fermé.

Retour à bord. Diadem est arrivé vers 13h pour faire les formalités de sortie. Nous échangeons quelques info par VHF. Ils appareillent à 18h vers l’Isla Beata. Cela signifie une navigation de nuit pour eux. Nous sommes heureux d’être tranquille à quai au modeste club nautique. Il y a aussi le voilier allemand qui était notre voisin à Zar Par.

Nuit à peu près calme mais nous sommes encore réveillés dans la nuit par la pluie.

Lundi 23 mars : de Barahona à l’Isla Beata

Levés à 6h30. Paul fait un dernier complément de plein d’eau. Nous ne sommes pas sûrs d’en avoir avant Santiago de Cuba dans plus d’une semaine. Petit déjeuner. Le voilier allemand appareille à 7h15 et nous faisons de même à 7h30. Il n’y a pas de vent mais un peu de houle. Cap au sud vers le Cabo Beata. Nous passons dans une zone de pêcheurs avec beaucoup de casiers entre lesquels il faut slalomer. Nous longeons une cote avec un relief assez élevé et  un rivage de falaises et de belles plages désertes bordées de cocotiers.

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 Au fur et à mesure que nous descendons vers le sud, le relief s’abaisse et devient de plus en plus plat et la végétation de plus en plus rare. On aperçoit quelques villages de pêcheurs formés de cahutes misérables.

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Depuis ce matin nous suivons le voilier allemand qui fait la même route que nous. Comme lui nous passons à la voile en début d’après midi mais le vent n’est pas très soutenu et notre vitesse s’en ressent. Nous parvenons au cap Beata vers 16h et décidons d’amener les voiles et de passer au moteur pour embouquer le canal Beata où les fonds sont faibles.

Nous arrivons au mouillage de l’Isla Beata devant la Comandancia et un village de pêcheurs au milieu des cocotiers. Le coin est charmant et nous pouvons nous baigner avant un beau coucher de soleil.

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Nous sommes les seuls au mouillage  et profitons du calme pour apprécier un bon curry de porc préparé par Chantal. Calme relatif car les pêcheurs font de allers et venues sur leur embarcations munis de moteur hors bord jusque tard dans la nuit.

Ceci étant nous apprécions ce mouillage tout à fait sympathique.

Mardi 24 mars. De la Beata à la Baya de las Aguilas

Nuit relativement calme malgré quelques mouvement de hors bord de pêcheurs dès 3h du matin.

Beau lever du soleil. Après le petit déjeuner, baignade le long du bord dans une eau très claire. Ensuite, alors que nous sommes occupés à régler le problème d’évacuation d’eau du réfrigérateur, le commandant de la marine locale et son adjoint arrivent sur une embarcation de pêcheur pour le contrôle du « Despacho ». Tout se passe bien mais ils n’apprécient guère le Nescafé préparé par Paul.

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Nous nous quittons quand même en bon termes et ils promettent de revenir avec du poisson. Le « Commandante » revient effectivement peu après avec le pêcheur et un seau avec quatre beaux poissons que Jean-Paul négocie un peu pour terminer à 15 $.

Nous appareillons à 9h30 et un bon vent de 20 nœud nous pousse vers la Baya de las Aguilas réputée pour sa beauté. Nous y arrivons à 13h30 pour mouiller par 5 mètres de fond. Un peu plus loin il y a un catamaran américain. Nous ne sommes donc que deux sur les 7 km de plage. La couleur de la mer est très belle, le ciel est un peu menaçant au nord. Il y a quelques personnes sur la plage amenées par des embarcations de pêcheurs depuis la ville de Cabo Rojo un peu plus au nord. Nous allons à terre en zodiac vers 17h, il n’y a plus personne sauf un gardien du parc national qui nous accueille gentiment. Le temps s’est un peu assombri et le vent a tourné à l’ouest provoquant un clapot qui n’incite pas à se baigner trop longtemps.

 Retour à bord pour profiter du coucher du soleil et déguster nos poissons de ce matin. Le perroquet est décevant en revanche le poisson rouge dont nous ignorons le nom est meilleur. Le vent est tombé en repassant à l’Est et la soirée est calme. Nous espérons un rayon vert au coucher du soleil mais cela ne sera pas le cas.

Mercredi 25 mars 2015. De la Baya de las Aguilas à l’île à Vache.

La nuit a été calme, pas de ballet d’embarcations de pêcheurs, pas de musique plein pot, pas de chant du coq dès 4h, pas de pluie violente, pas de vent, quasiment pas de clapot, un rêve propice à un sommeil réparateur.

Comme toujours sous les tropiques on se lève tôt. Le temps est légèrement couvert et le vent souffle à nouveau. Dans ces conditions il n’y a pas de volontaires pour le bain matinal. Nous appareillons donc après le petit déjeuner à 8h45.

Un bon petit vent arrière nous permet d’avancer paisiblement cap à l’est avec le génois. L’île à Vache (Haïti) est droit devant à 120 Nq dans environ 24heures.

Nous quittons la République Dominicaine et descendons le pavillon de courtoisie que Jean-Paul récupère précieusement car c’est le sien.

Le vent n’est pas très vaillant. Nous repassons au moteur de 10h à 12h. L’après midi se passe à la voile mais le vent tombe complètement à 18h et nous repassons au moteur pour la nuit. En fin d’après midi Chantal aperçoit à l’horizon un voilier sur notre bâbord arrière. Est-ce un voilier Medhermione ? Toute la nuit nous faisons route de conserve.

26 mars. En route vers l’île à Vache

Rien de particulier durant la nuit. Nous apercevons quelques rares lumières sur la côte sud de Haïti et à par le voilier au loin sur bâbord il n’y a personne sur l’eau. Le ciel est couvert et nous recevons une petite averse vers 3h du matin. Nous progressons à 5 nd avec un peu de courant arrière.

Nous nous approchons du point de mouillage en croisant de nombreux pêcheurs sur des embarcations à la voile.

D’autres voiliers Medhermione sont déjà là au fond d’une jolie crique et nous les rejoignons. Mouillage par 4m de fond à côté de Diadem. Il y a aussi Embellie, Abalone, et juste derrière nous arrive P’tit Mousse.

A peine arrivés une embarcation à moteur se présente le long du bord avec des représentants de la municipalité qui nous délestent de 5$ contre un reçu. Simultanément de nombreux Haïtiens s’approchent de nous dans des embarcations faites de troncs d’arbre ou accroupis sur des planches à voile pour nous proposer de multiples services : nettoyage de la coque, vente de fruits et légumes, poissons, langoustes, coquillage, récupération des poubelles, transport vers la terre puis vers le marché du village, etc. Bref tout ce qui pourrait améliorer leur vie misérable. Ils sont tous gentils et n’insistent pas trop quand on leur demande de s’en aller.

Nous assistons au départ de Michel Marzarguil, le skipper de Diadem et de Martine. Notre bouteille de gaz arrive au bout. Paul et Jean-Paul en profitent pour mettre en place une bouteille de gaz américaine. Pour cela il faut faire quelques trous dans le coffre de rangement arrière pour faire passer le tuyau et le « bout » de saisinage. Paul essaye de faire aussi bien que Alain le spécialiste de la perceuse à bord.

Pendant ce temps là Chantal va voir son amie Marie-Jsé Pinon qui est arrivée hier de France. Le coin est tout à fait charmant et nous sommes contents d’y être.

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Paul hèle Pierre de Abalone qui dit s’y connaitre un peu en informatique pour lui demander s’il peut l’aider pour la connexion Iridium à l’ordinateur. Malheureusement Pierre se casse les dents sur le problème. En discutant de voile nous apprenons que son père a été propriétaire de Lélantina pendant 12 ans. Il a du l’acheter début des années 2000. Peut être à Charles Tour et Taxis ? Le monde est petit.

Sieste réparatrice après le déjeuner et nous allons à terre à l’hôtel Morgan qui est juste à côté de nous.

Après un petit bain à la plage, Paul envoie le blog mais est obligé de limiter les photos compte tenu de la mauvaise qualité de la liaison Internet.

 

 

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Commentaires
G
Dommage qu'il n'y ait pas plus de photos!!! Mais intéressant quand même, elle est bien habitée par quelques pécheurs seulement?
La croisière 2015 de Bellatrix
  • Au sein de la flottille Medhermione, transit de Bellatrix aux grandes Antilles puis le long de la côte Est des USA et du Canada jusqu'à Saint Pierre et Miquelon avant de rentrer à Toulon en passant par les Açores.
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